5 questions pour réussir le bilan de sa vie

Avez-vous parfois l’impression que votre vie défile à toute vitesse ?
Avez-vous l’impression que votre vie vous échappe ?
La science peut expliquer cette impression d’accélération de votre vie.
En revanche, elle n’est d’aucun secours pour expliquer votre sentiment d’impuissance.
A ce niveau, oubliez le bilan de « compétences » !
Seul un bilan professionnel et personnel pourra vous éclairer.
Pour que ce bilan professionnel et personnel soit efficace, il est nécessaire de vous poser les bonnes questions.
Nous avons sélectionné 5 questions à avoir en tête à l’heure de réaliser cette introspection. 

1. Pourquoi je ressens le besoin de faire un bilan professionnel et personnel ? 

Souvent, nous ressentons le besoin de réaliser un bilan après une épreuve, une crise ou un changement important.
Toutefois, il n’est pas nécessaire d’attendre l’orage pour entamer une introspection.
Vous pouvez aussi réaliser un bilan personnel et professionnel pour mieux vous connaître ou tout simplement pour savoir où vous en êtes.
Le bilan peut alors devenir votre rose des vents qui vous guidera tout au long de votre parcours. Quelle que soit votre motivation, réaliser un bilan est éprouvant. L’introspection peut être anxiogène. Vous avez donc besoin d’être psychologiquement prêt.
Un des pièges serait de vous juger trop sévèrement et/ou de vouloir « tout tout de suite ».
Une fois que vous connaissez vos intentions, observer vos réactions. Cela vous permettra de connaître l’objectif caché derrière ce bilan professionnel.

3 réactions sont possibles :
➡ accepter la situation,
➡ la refuser,
➡ la nier.

Certaines réactions sont plus difficiles que d’autres. Il peut être plus facile de nier votre mal-être que de changer votre situation.
Toutefois, le déni est un piège. Ce choix génère un mal-être qui se paye très cher sur le long terme (cf. risque de dépression, burnout …)
Un autre piège est de s’enfermer dans une révolte inutile : vous refusez la situation mais vous ne changez rien. Cette position vous enfermera dans le cynisme ou le désespoir. 

L’acceptation est quant à elle une fausse bonne amie. Elle est parfois inévitable car il y a des choses que vous ne pouvez pas changer. Toutefois, il n’est pas facile d’accepter son impuissance.
Être lucide sur les causes et les objectifs de votre bilan est un préalable indispensable. 

2. Quelles sont mes valeurs profondes ?

Les valeurs profondes sont ce qui vous définit.
Il est important de connaître vos valeurs car elles guident vos actions. Ce sont elles qui vous permettent de fixer vos buts et vos objectifs.
Il existe des centaines de valeurs.
Voici quelques exemples : la liberté, l’égalité, l’honnêteté et l’accomplissement par le travail.
A vous de trouvez les vôtres, seul ou dans le cadre d’un accompagnement. 

Aller contre vos valeurs est risqué. Par exemple, si l’égalité est votre valeur fondamentale à vos yeux mais que vous travaillez dans une organisation pyramidale et/ou machiste alors vous courrez tout droit au mal-être.

Aller contre ses valeurs profondes demande un effort inconscient. Cela mobilise énormément d’énergie. Peut-être l’avez-vous déjà ressentie ? Or l’énergie est une ressource limitée et très importante pour agir. Ceux qui ont vécu un burnout le savent.

Si votre job vous laisse beaucoup de temps libre mais que vous vivez une situation de conflit de valeurs, vous n’aurez pas la force de développer des projets épanouissants sur votre temps libre.

Connaître vos valeurs est donc indispensable pour trouver votre équilibre de vie.

3. Quelles sont mes peurs ? 

La peur est une réaction normale de l’organisme pour nous prévenir d’un danger.
Toutefois dans nos sociétés, le danger perçu ne correspond plus au danger réel. La peur ne nous prévient donc plus d’un danger mais elle nous empêche d’agir.
Les peurs ce sont toutes ces petites voix dans nos têtes qui nous disent : « je vais échouer », « je n’en suis pas capable », « d’autres personnes le font déjà mieux que moi ». Le problème est que ces petites voix créent votre réalité et renforcent vos peurs.

Plus vous avez peur et moins vous agissez. Moins vous agissez et plus vous êtes frustré.e.s.
Vous devenez prisonniers ou prisonnières d’un cercle vicieux. Ça vous parle ?
C’est pour cela qu’il est important de bien identifier quelles sont vos peurs et d’évaluer si elles sont légitimes.
La peur est légitime si elle vous prévient d’un danger. Par exemple, si vous saignez tous les jours sans raison alors il est normal d’avoir peur. La peur de l’inconnu n’est pas légitime car elle ne vous prévient pas d’un danger. Au contraire, il s’agit d’une projection mentale.
Pour faire taire ces peurs irrationnelles, vous pouvez les remplacer par des affirmations positives. Par exemple “ tu es forte, tu vas y arriver”
Ne soyez pas vos peurs, soyez vos possibilités.

4. Quels sont mes rêves et mes envies ?

Rêver est important.
La rêverie est une activité dénigrée dans nos sociétés contemporaines. Rêver n’est pas « productif » sur le court terme.
Pourtant, l’homme a besoin de rêves pour se dépasser. Les rêves sont à l’origine d’avancées formidables.
Toutes les découvertes scientifiques, les œuvres d’art et les avancées sociales sont nées grâce aux rêves.

On nous dit que rêver ne suffit pas. Il est nécessaire de matérialiser ses rêves.
Pour cela l’IKIGAI est un outil intéressant. L’IKIGAI signifie « trouver sa raison de vivre ».
Le concept vient de l’archipel d’Okinawa au Japon rendu célèbre pour ses centenaires.

L’IKIGAI est une activité à la jonction de 4 composantes :
➡ les passions,
➡ les talents,
➡ ce dont le monde a besoin,
➡ ce pour quoi vous êtes payés.

Trouver son IKIGAI demande du temps. C’est même le chemin de toute une vie. Il existe différents exercices et différentes méthodes pour éclairer ce chemin. 
Chez Hisse & Haut nous avons défini notre propre méthode et nous proposons des ateliers autour de l’IKIGAI. Toutes les dates sont ici.
Quoi qu’il en soit, retenez simplement qu’il ne suffit pas seulement rêver. Conquérir vos rêves est bien plus important.

5. Quel est mon rapport à l’argent ?

Le rapport à l’argent conditionne beaucoup de vos choix, même inconsciemment.
Pour certain.e.s il peut être une source d’angoisse. Nous avons grandi dans une société où l’argent conditionne la réussite et dans laquelle en manquer fait peur. Or l’argent est nécessaire à notre survie et à notre bien-être.
Un moyen d’apaiser son rapport à l’argent consiste à calculer son « point mort ». Le point mort est un concept comptable. Il représente le minimum d’argent à gagner pour subvenir à ses besoins matériels et émotionnels. 

Pour le calculer, vous pouvez lister :
➡ toutes vos dépenses incompressibles :  logement, nourriture, taxes…
➡ tous les petits extra indispensables à votre bien-être  : abonnement à votre salle de sport / à votre application de méditation, budget massage, livres…
Ensuite, vous n’aurez plus qu’à additionner toutes vos dépenses et vous obtiendrez votre point mort.
Connaître votre point mort est non seulement le moyen de revoir votre rapport à l’argent mais aussi de suivre vos dépenses et de supprimer les plus futiles. Surtout, cela vous permettra de vous libérer de certains freins pour passer à l’action.


A retenir pour entamer votre bilan professionnel et personnel

Vous disposez désormais des 5 questions principales à vous poser pour réaliser votre bilan professionnel et personnel.
Il ne vous reste plus qu’à y répondre sincèrement. À ce niveau, il n’y a pas de « bonnes » ou de « mauvaises » réponses. Seules les vôtres comptent.

Par ailleurs, cette liste n’est pas exhaustive. N’hésitez pas à nous partager d’autres questions qui vous ont été utiles.

👉 Et si vous avez du mal à trouver les réponses tout seul, découvrez notre Parcours d’accompagnement et nos Ateliers ! 🙂

 

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