La Responsabilité Sociétale des Entreprises est devenue un sujet incontournable… on pourrait même dire qu’elle a le vent en poupe, qu’elle soit incarnée ou greenwashée.
Ces dernières années, la France s’est cependant dotée d’un cadre législatif et réglementaire qui prend notamment en compte le pilier environnemental de la responsabilité sociétale des entreprises. Par exemple, la nouvelle directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) va obliger progressivement depuis le 1er janvier 2024 plus de 50000 entreprises en Europe à établir un reporting extra-financier sur leurs implications RSE, c’est-à-dire environnementales, sociales et sociétales..
Pour voir si cela vous concerne, c’est par ici !
Au-delà du cadre juridique, l’engagement RSE d’une structure est clairement une demande forte de la part des collaborateur·ices.
96% des salarié·es attendent de leur employeur qu’il mène un programme de développement durable (Étude Mercer 2022 Global Talent Trends). C’est énorme, non ?
Quand on connaît l’enjeu du désengagement des collaborateur·ices et son coût, la RSE – si vous n’étiez pas déjà convaincu·e, peut vous permettre de lier obligation et bien-être.
Oui, la RSE participe en effet à la performance financière et extra-financière de l’entreprise, en faisant rayonner sa raison d’être, en contribuant à la fierté d’appartenance et à l’engagement de ses collaborateur·ices.
Cet article vous propose 5 conseils pour créer de l’engagement auprès de vos collaborateur·ices grâce à la RSE !
Démarrons par la norme ISO 26000, qui définit la RSE.
Elle délimite le périmètre de la responsabilité sociétale autour de sept domaines d’action :
Se baser sur un cadre existant vous permettra d’éviter de vous éparpiller et au contraire d’avoir une vision 360° des actions que vous pouvez mener. Commencez par établir, par domaine d’action, un état des lieux des actions que vous menez déjà. Définissez ensuite votre idéal pour chacun des domaines d’actions et réfléchissez à des actions vous permettant de tendre vers celui-ci.
On vous recommande également de définir des indicateurs concrets pour éviter le greenwashing. Mesurez ainsi l’existant, définissez vos priorités d’actions et évaluez vos progressions ! Par exemple, vous pouvez suivre la satisfaction de vos équipes, analyser votre turn-over, mesurer la formation et progression des collaborateur·ices dans l’entreprise, mesurer vos émissions de GES (gaz à effet de serre) grâce à un bilan carbone, ou ancrer l’entreprise dans son territoire grâce au mécénat associatif… Tout dépend de votre stratégie !
En parlant de stratégie… Rien de mieux qu’une stratégie partagée et co-construite par les parties prenantes de votre entreprise. Avant d’engager vos collaborateur·ices, il faut que les dirigeant·es le soient aussi.
Comment sensibiliser l’ensemble de votre direction s’ils ne le sont pas encore ?
C’est une question que l’on nous pose souvent. Selon nous, il y a trois axes principaux : montrer le coût de ne pas faire, prouver que les retombées d’une démarche RSE sont positives et provoquer une discussion sur les valeurs & la mission originelle de l’entreprise.
Cela dit en passant, une étude de France Stratégie de 2016 mentionne un écart de performance économique moyen d’environ 13 % entre les entreprises ayant mis en place des pratiques RSE et celles ne l’ayant pas fait !
Ces écarts de performance varient en fonction de la dimension RSE observée :
Les entreprises qui mettent en place des pratiques RSE semblent ainsi concilier management responsable (envers les client·es et fournisseurs, envers les salarié·es), respect de l’environnement et exigence de compétitivité. En tout cas, c’est l’objectif, même si bien sûr cela nécessite du temps pour faire évoluer les pratiques, la culture d’entreprise.
Il vous sera d’ailleurs primordial de définir des indicateurs-clés de performance pour suivre vos engagements, mesurer votre impact, réajuster, etc.
Et pour aller plus loin que la RSE et transformer son entreprise plus en profondeur, la Convention des Entreprises pour le Climat est aussi un excellent moyen de prendre de la hauteur, s’équiper et envisager un changement.
Pour que vos collaborateur·ices comprennent votre démarche et s’y impliquent, nous vous recommandons d’organiser des temps forts.
Oui, cela prend un peu temps, mais soyons clairs : c’est pour en gagner ensuite (au service de l’engagement, de la performance et tutti quanti).
Nous vous recommandons par exemple la Fresque du Climat, l’Atelier 2 tonnes, le challenge Ma Petite Planète, l’éco-challenge Little Big Impact, Treely, Energic, ou encore l’atelier 2030 Glorieuses.
Ce sont des magnifiques outils participatifs et ludiques qui permettent de comprendre les causes et conséquences du réchauffement climatique, de s’impliquer sur des plus ou moins grandes actions écocitoyennes pour démarrer, voire de se projeter dans un nouvel imaginaire d’un futur souhaitable.
Vous pouvez aussi permettre à vos équipes de faire du mécénat de compétences pour les associations de leur choix ou leur proposer de doubler un don personnel par l’entreprise. Ils et elles apprécieront que vous leur laissiez la possibilité d’agir à leur niveau personnel et se sentiront libres de proposer de nouvelles choses.
Enfin, et non pas des moindres, pour harmoniser et embarquer le Codir, les managers, les équipes sur la vision, la culture d’entreprise, vous pouvez également organiser des temps forts comme des séminaires d’équipe, des conférences ou des programmes d’accompagnement au changement (coucou, c’est nous!).
Un bon indicateur de réussite de vos actions ?
Si vous remarquez que vous impulsez des changements de comportements dans leurs missions au quotidien 🙂
Bénéficiez de l’intelligence collective de vos collaborateur·ices et créez un collectif d’ambassadeur·ices RSE. Menée par une personne dédiée ou non à cette activité, un·e Green leader, cette équipe saura participer à votre stratégie et concrétiser votre démarche RSE dans le concret.
Car non, la RSE ne doit pas être la cerise sur le gâteau de la stratégie d’entreprise et être réservée uniquement au service RSE (ou au/ à la responsable RSE). C’est en étant véritablement infusée à tout niveau de l’entreprise et dans tous les services qu’elle devient le ciment de l’entreprise et de ses collaborateur·ices. En créant un collectif avec des salarié·es de tous les services, vous vous assurez de partager les bonnes pratiques !
Attention, ce collectif doit être volontaire, avoir de la reconnaissance pour ses actions et du temps de travail dédié à la RSE.
Sinon, cette dynamique ne tiendra pas dans la durée.
En interne ou en externe à l’entreprise, partagez des contenus porteurs de sens et d’engagement.
En interne, vous pouvez mettre en place une newsletter avec des conseils RSE professionnels ou personnels, un réseau social d’entreprise ou des rdv réguliers avec vos équipes. En externe, participez à des évènements, des webinars et des tables rondes pour rencontrer vos pairs et partagez vos retours d’expérience !
Votre discours honnête, transparent et éthique renforcera par ailleurs le sentiment d’appartenances de vos équipes comme votre marque employeur (96% on vous a dit 😉 !)
Seul·e, on va plus vite, ensemble, on va plus loin. Et c’est encore plus le cas dans une démarche RSE, vous l’aurez vu tout au long de cet article !
La RSE est sujet d’actualité pour toutes les entreprises, n’hésitez pas à en parler avec des pairs pour vous inspirer de bonnes pratiques pour embarquer l’humain dans cette transition. On vous invite donc à prendre contact avec les associations et les entreprises qui ont des actions complémentaires à la vôtre, et celles qui sauront vous guider au mieux, vous faire gagner du temps et multiplier votre impact.
En tout cas, de notre côté, on sera plus que ravis de vous accompagner dans votre enjeu d’embarquer les équipes dans cette transition qu’est là vôtre.
On vous laisse découvrir nos programmes hors des sentiers battus, pour redonner le modjo à équipes !
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