Transition pro : tu passes du calme à la tempête ? Voici ce qui devrait te rassurer !

Transition pro : tu passes du calme à la tempête ? Voici ce qui devrait te rassurer

Tu as posé ou tu vas poser ta démission. 

Dans tous les cas, c’est décidé, tu vas te reconvertir. Déjà bravo ! La plupart des gens qui veulent démissionner ne passent jamais à l’action.
Donc tu as déjà franchi une sacrée étape ! 

Ceci étant dit, la démission est souvent un point de départ et pas une ligne d’arrivée.

D’ailleurs, tu l’as peut-être déjà remarqué ?

Certains jours, tu es sur les starting-blocks, prêt à passer massivement à l’action mais d’autres jours les doutes t’assaillent et c’est panique à bord. 

Tu te demandes alors si tu as vraiment pris la bonne décision. 

Avant que ton mental devienne un petit hamster dans une roue, voici ce que tu dois savoir.

 

Le tourbillon des émotions de la reconversion est inévitable

Nous tenons déjà à te dire que tout changement de voie professionnelle passe forcément par des montagnes russes émotionnelles

C’est inévitable et même si ce n’est pas agréable à entendre, il vaut mieux t’y préparer pour savoir à quoi s’attendre. 

Aussi si on pouvait tracer une courbe des émotions lorsqu’on se reconvertit, elle ressemblerait à ça

ECG

= un électrocardiogramme avec des pics très hauts et des pics très bas. 

Les pics très hauts correspondent aux phases euphoriques. 

Tu sais ce sont ces périodes où tu es excité, joyeux et ultra-motivé. 

Souvent ces périodes d’euphorie ont lieu lorsque tu poses ta démission, mais elles surgissent aussi quand tu reçois une bonne nouvelle par rapport à ton nouveau projet. 

Par exemple, quand tu décroches un entretien (si tu changes de métier) ou quand tu as un rendez-vous avec un client (si tu lances ta boite). Mais ces moments de grâce peuvent aussi survenir quand tu ne fais rien, que tu profites de l’instant. 

Ce sont des moments ressourçant qui te donneront la force d’avancer donc n’hésite surtout pas à les célébrer ! 

Les pics très bas correspondent aux phases de remise en question. 

Ce sont ces périodes où différentes peurs viennent t’assaillir : 

  • la peur d’être jugé par tes anciens collègues, ta famille et tes amis, 
  • la peur de ne pas être à la hauteur (= le syndrôme de l’imposteur), 
  • la peur d’échouer, 
  • la peur de manquer d’argent, 
  • la peur de te tromper et de faire des mauvais choix

Toutes ces peurs font surgir des émotions bloquantes : le découragement, la démotivation et même la dévalorisation … 

Mais le plus déstabilisant c’est que ces états émotionnels ne sont pas linéaires. 

Tu peux expérimenter l’euphorie et la remise en question dans la même journée, voire dans la même heure selon ton degré de sensibilité ou le contexte dans lequel tu évolues. 

C’est un vrai cocktail explosif qui n’a rien d’anormal mais qu’il est préférable d’anticiper. 

Quoi qu’il en soit, face à toutes ces émotions ta seule bouée c’est d’accepter. 

Les émotions bloquantes permettent de trouver la juste mesure 

Souvent, on considère que les émotions bloquantes sont un problème et c’est peut-être ça le plus gros problème ! 

Le fait de culpabiliser ne fait qu’augmenter ton mal-être et ajoute une pression supplémentaire sur quelque chose que tu ne peux pas contrôler : tes émotions. 

En plus, ces émotions sont là pour une bonne raison, elle livre une information sur ce que tu ressens et guide tes actions afin que tu puisses agir avec justesse. 

Le moyen de trouver la justesse consiste à faire la différence entre les actions qui te mettent : 

  • dans une zone de panique : ce sont des actions que tu n’es pas encore en mesure d’entreprendre car elles te mettent trop en danger. Il y en aura forcément et c’est OK. 
  • dans une zone d’apprentissage : ce sont des actions qui vont générer de l’insécurité, des tensions mais qui sont incontournables pour réaliser ton projet et pour progresser.. 
  • dans une zone de confort : ce sont tes actions quotidiennes, tes habitudes, ce qui est naturel et connu pour toi. Même si tu lances un nouveau projet professionnel, il y a forcément des actions qui vont se situer à ce niveau. 

Idéalement, la meilleure option serait d’alterner entre :

  • des actions qui renforcent ta confiance car elles sont dans ta zone de confort, 
  • des actions qui te permettent d’apprendre sans te mettre excessivement en danger. 

Par exemple, je vais prendre l’exemple d’une ancienne participante de notre parcours, Amélie. 

Amélie s’est reconvertie dans la fabrication de bijoux fabriqués à partir de matériaux recyclés.

Pour elle, une action pour : 

  • renforcer sa confiance serait de demander à une amie de lui envoyer un SMS le jour où elle va démarcher 3 boutiques de sa ville. Elle a l’habitude de demander des encouragements à ses amies. 
  • expérimenter sa zone d’apprentissage serait de parler de ses bijoux à 3 commerçants de sa ville où elle a l’habitude de se rendre, 

Par contre, une action qui la mettrait en grand danger serait d’aborder un inconnu dans la rue et essayer de lui vendre un bijou.

zone de confort

Bien sûr, chaque personne aura ses zones de panique, d’apprentissage et de confort différentes selon sa personnalité et ses expériences de vie. 

C’est pour cela que se comparer peut-être particulièrement destructeur même si c’est une de nos tendances naturelles en tant qu’humains. 

Finalement, le plus important c’est de bien te connaître pour pouvoir faire face au tourbillon d’émotions qui accompagneront ta transition professionnelle sans te noyer. 

Car oui, une dernière petite chose. Tu n’es pas tes émotions !  Le fait d’expérimenter des émotions bloquantes ne fait pas de toi une personne fragile, inférieure ou instable. 

Elles prouvent seulement que tu es VIVANT.E. Et ça c’est plutôt une bonne nouvelle – non ?

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