Les interactions entre les êtres humains sont une forme de richesse qui ont souvent une valeur sous-estimée. De ces échanges naissent des idées nouvelles. Ce processus forme l’intelligence collective.
Par exemple, suite à des discussions, mon amie a découvert qu’avec un diplôme d’ingénieur elle pouvait intégrer directement la 3è année de la formation en médecine. Avant cet échange, elle pensait que son rêve d’enfant n’était plus accessible. Elle ne voulait pas repartir de zéro.
L’intelligence collective a ouvert un nouveau champ des possibles. En effet, chaque individu a sa propre conception de la réalité. La solitude existentielle est essentielle pour mieux se connaître. Mais parfois, cette solitude nous enferme dans des croyances limitantes qui nous empêchent d’avancer. Par ailleurs, nous ne disposons pas toujours de l’information dont nous avons besoin. L’intelligence collective peut nous aider à y voir plus clair.
Voici 3 raisons qui justifient pour nous la nécessité de recourir à l’intelligence collective pour trouver sa voie.
1. Poser un regard neutre sur votre personnalité et votre parcours
Échanger avec des personnes permet de prendre conscience de certains traits de sa personnalité que l’on n’aurait alors pas forcément découvert seul·e :
- Êtes-vous plutôt extraverti·e ou introverti·e ?
- Septique ou enthousiaste ?
- Mesuré·e ou excentrique ?
Cela permet également d’identifier les apprentissages issus de nos expériences. Échanger permet de repérer les comportements, les valeurs, les convictions, les croyances, qui nous caractérisent. Par ailleurs, il est intéressant de voir comment les autres nous perçoivent, car notre identité se construit au contact de l’autre. Cet effet miroir est source de réflexion et d’ajustement.
2. Trouver une communauté qui partage votre vécu
Parfois, quand on interroge ses choix de carrière et de vie, on se sent seul·e.
On peut avoir changé de perception, mais le monde autour de nous est resté le même. Et notre famille, nos amis, nos proches ne comprennent pas toujours nos interrogations, n’est-ce pas ? C’est à ce moment qu’on entend des petites phrases comme :
« Pourquoi vouloir quitter un CDI alors que le chômage augmente ? »
« Personne n’aime travailler, mais il faut bien payer les factures ! »
« Le problème aujourd’hui, c’est que personne ne veut travailler »
L’isolement et la pression sociale peuvent vite nous décourager. Or rien ne sert de vouloir étouffer nos questionnements : un jour ou l’autre, ils reviendront retoquer à notre porte (hello again !) – encore et encore, tant que l’on n’aura pas pris le temps de trouver des réponses concrètes. Et ce jour, on regrettera sans doute d’avoir « perdu » du temps. On pourra aussi penser que ces expériences sont sources d’autres apprentissages et font partie du chemin.
Quoi qu’il en soit, le mieux est d’affronter clairement ces questionnements. Tout remettre en question (ou presque) n’est pas un long fleuve tranquille : cela bouscule nos certitudes, cela interroge nos croyances. C’est exaltant comme éreintant à la fois ! Pour autant, partager ses questionnements avec une communauté bienveillante permet clairement de garder la motivation pour avancer.