Commençons déjà par définir les principes de l’ESS. Il s’agit d’un « ensemble d’entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d’utilité sociale. » (Définition du Ministère de l’Economie)
Ces entreprises fonctionnent de façon démocratique et participative. La gouvernance peut prendre des formes variées. Dans le mouvement coopératif par exemple, on applique généralement le principe « une personne = une voix ». Le but ne doit pas être seulement le partage des bénéfices, mais la recherche de l’utilité sociale et/ou collective. Il ne s’agit donc pas de s’enrichir mais de participer à l’économie de façon responsable.
Enfin le modèle économique de l’entreprise doit être viable pour assurer sa mission sociale. Il est souvent hybride et mixe des fonds propres avec des financements externes (publics ou privés).
Selon l’Observatoire national de l’ESS, en 2019 ce secteur représentait 2,4 millions de salarié.e.s, soit 14% de l’emploi privé en France. Bonne nouvelle ! Il s’agit donc d’une économie dynamique et créatrice d’emplois.
En Auvergne-Rhône-Alpes, les 29 000 structures de l’ESS représentent 17% des salarié.e.s de l’économie privée. Et ce chiffre ne cesse d’augmenter ! Entre 2008 et 2015, le nombre de salarié.e.s ESS en Auvergne-Rhône-Alpes a augmenté de 8,12%.
Les entreprises de l’ESS peuvent prendre des formes variées et avoir des statuts différents. Voici quelques exemples de structures :